Le Gouvernement souhaite réformer les visites médicales de reprise dès 2026 : faut-il craindre leur suppression pour les arrêts non professionnels ? Analyse des enjeux et implications pour les DRH.
Une réforme annoncée sur fond de pénurie médicale
Selon les orientations budgétaires 2026, le Premier ministre évoque une réforme des visites médicales de reprise pour les arrêts de travail pour maladie non professionnelle de plus de 60 jours. Il considère cette exigence actuelle comme “absurde” en raison du manque de médecins du travail.
👉 L’idée serait de confier cette visite médicale de reprise au médecin traitant plutôt qu’au médecin du travail
Les visites médicales de reprise restent obligatoires dans certains cas
Actuellement, une visite de reprise auprès du médecin du travail est obligatoire pour :
- les accidents du travail ou maladies professionnelles,
- les arrêts non professionnels de plus de 60 jours,
- le congé maternité.
Cette visite doit être organisée dans les 8 jours suivant la reprise du travail
source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2871
Ce que la réforme prévoirait concrètement au sujet des visites médicales de reprise
Le projet de réforme ne souhaite pas supprimer totalement la visite de reprise, mais modifier ses modalités :
- Exclusion des visites obligatoires pour les arrêts de travail pour maladie non professionnelle,
- Responsabilisation accrue du médecin généraliste ou spécialiste dans le processus décisionnel
Quels impacts pour les entreprises RH ?
Une suppression partielle ou une délégation à la médecine de ville impliquerait :
- Moins de gestion administrative via les services de santé au travail,
- De nouvelles responsabilités pour les employeurs dans l’organisation des visites médicales,
- Une adaptation nécessaire des procédures RH, du suivi des arrêts de travail à la capacité juridique d’accepter/rejeter une reprise sans visite médicale du travail.
Emalti-RH : un outil pour anticiper ces évolutions
Avec les modules Visites médicales et Arrêts de travail, Emalti-RH permet de :
- Gérer les délais légaux (8 jours, 30 jours, etc.),
- Suivre un historiques des visites médicales, ainsi que les avis médicaux,
- Automatiser les relances des visites médicales ou du suivi en cas de non réalisation,
- Rester conforme aux exigences légales, quelle que soit l’évolution du cadre réglementaire.
Cette réforme marque un tournant majeur : la jurisprudence et les pratiques RH vont évoluer rapidement.
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